dimanche 15 novembre 2020

EN IMAGES. Une nouvelle baleine s’échoue sur une plage en Vendée.

C’est la septième baleine échouée en France depuis le début de l’automne 2020,
Un rorqual commun de 18 mètres s’est échoué sur une plage de Vendée, à Saint-Hilaire-de-Riez, samedi 14 novembre. C’est le septième depuis le début de l’automne, selon l’observatoire Pelagis.

Photos: Maryse Gouraud. 
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D'Andréas: Le rorqual commun a toujours des fanons blancs sur le coté droit.
Long de 18 mètres, celui-ci est un rorqual commun, l’une des vingt espèces connues de baleines. La deuxième plus grosse après la baleine bleue. « On constate que les animaux sont très maigres », remarque l’observatoire, qui procédera dès lundi à la découpe de la baleine et au prélèvement de nombreux échantillons. Un périmètre de sécurité va être mis en place prochainement, « pour éviter que les gens s’approchent. Il y a des risques sanitaires liés notamment à la formation de gaz dans la carcasse. » Sollicitée, la direction départementale des territoires et de la mer (DDPM) va ensuite mobiliser des entreprises du BTP pour conduire l’animal à l’équarrissage.

sur une plage de Saint-Hilaire-de-Riez
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https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/en-images-une-nouvelle-baleine-s-echoue-sur-une-plage-vendeenne-7051820?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0V70_3jdTg-mW-cWzkaj3W0X31bdJvUvI
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jeudi 5 novembre 2020

Biodiversité marine : une stratégie nationale pour mieux connaître et protéger les cétacés.


 Le Vendredi 23 octobre 2020

Espèces emblématiques de la biodiversité marine, les cétacés (baleines, dauphins, globicéphales...) sont menacés par les activités marines et littorales. Face à ces pressions, le Gouvernement a lancé une stratégie nationale de préservation des cétacés présents dans les eaux marines françaises.

Le Plan d’actions pour la protection des cétacés a pour objectifs de consolider les connaissances sur les populations de cétacés et d’inciter les changements de pratiques pour diminuer les pressions anthropiques, dues notamment aux techniques de pêche, aux nuisances sonores et à la pollution littorale. Il s'agit aussi de favoriser une meilleure sensibilisation de tous les acteurs. Cette stratégie nationale vient consolider un ensemble de politiques d’ores et déjà mises en place aux échelons international, européen, national et régional. Pour les eaux métropolitaines, le plan s’intègre dans une démarche communautaire, ayant vocation à atteindre le bon état écologique des eaux marines européennes par la mise en œuvre de la directive-cadre stratégie pour le milieu marin.

Initié dès 2018 en Comité interministériel de la mer, ce plan d'actions a été élaboré dans le cadre d’une concertation avec les établissements publics, les parties prenantes et les experts.

Comment se décline le Plan d’actions pour la protection des cétacés ?

Le plan d’actions se décline en 18 actions regroupées dans quatre axes et s’applique dans tout l’espace maritime français, en métropole et outre-mer :

  • renforcer la connaissance des populations de cétacés et des impacts des activités humaines, en développant notamment l’expertise française sur les milieux marins et des diagnostics sur l’état des populations de cétacés ;
  • réduire les pressions anthropiques sur les cétacés en promouvant les bonnes pratiques, réduisant les captures accidentelles et nuisances sonores liées aux activités humaines ;
  • renforcer l’action internationale en matière de protection des cétacés en promouvant la vision française dans les différentes instances internationales et européennes, avec une coopération transfrontalière adaptée aux migrations des cétacés ;
  • mobiliser les différents acteurs et parties prenantes, en favorisant la formation des professionnels en interaction avec les cétacés. Sensibiliser le grand public à la protection des cétacés, notamment les plus jeunes.

La mise en œuvre de ce plan d'actions sera suivie et évaluée chaque année par un comité de pilotage, qui définira les actions prioritaires de l'année. Ce comité de pilotage est présidé par la direction de l'eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et par le ministère de la Mer.

La publication et la mise en œuvre du Plan d’actions pour la protection des cétacés correspond à l’action 43 du Plan biodiversité.

Découvrir le Plan d’actions pour la protection des cétacés

  •  Plan d'actions pour la protection des cétacés (PDF - 1.01 Mo)
    Espèces emblématiques de la biodiversité marine, les cétacés sont menacés par les activités marines et littorales. Face à ces pressions, le Gouvernement a lancé une stratégie nationale de préservation des cétacés présents dans les eaux marines françaises.
  • https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/DGALN_plan-actions-protection-cetaces_web.pdf
  • https://www.ecologie.gouv.fr/plan-biodiversite

mardi 3 novembre 2020

Voici le tableau des 16 sorties journalières au large de St Jean-de-Luz et au dessus du Gouf de Capbreton.

Sorties organisées par la LPO Aquitaine depuis 2011.
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Comme vous pouvez le remarquer, il est difficile d'observer d'autres cétacés autres que les 3 dauphins et le Globicéphale. 
Moi même en 21 sorties journalières principalement en face Bilbao et Berméo, je n'ai observé que 6 espèces.
Dauphin commun
Dauphin blanc-bleu
Grand dauphin
Globicéphale noir
Rorqual commun
Ziphius de cuvier

La LPO Aquitaine n'a aussi que 6 espèces avec l'Orque en plus, mais pas le Ziphius de Cuvier, qui vit plus à l'Ouest en face Berméo dans les profondeurs à plus de 1000 mètres.

Explorer Océan a observé 10 ou 11 espèces avec en plus, le Cachalot, le Mésoplodon de sowerby, l'Orque, le ziphius de Cuvier. et peut-être le rorqual commun.

Une espèce manque à l'appel le Marsouin commun.  

Plus les observations sont réalisé à l'ouest c'est à dire vers Santander à la fin du Gouf de Capbreton zone des 3000 mètres, plus elles sont riches, puisque la baleine bleue y a été observé, comme la baleine à bosse, le petit rorqual, le marsouin commun, le dauphin de Risso, l'hyperoodon boréal, soit 14 espèces.