lundi 12 septembre 2016

Guide des cétacés du golfe de Gascogne. Globicéphale noir

Globicephale noir
Globicephala melas
Sédentaire. Maxi 8m
Comportement: N'évite pas les bateaux, reste très calme, navigation lente.
Régime alimentaire: Calmars et autres céphalopodes.
Reproduction: Ce reproduit dans le golfe de Gascogne, car vu avec des jeunes au large de Bilbao et Berméo, gestation entre 12 et 16 mois.





Anglais : Long-finned Pilot Whale
Espagnol : Calderon comun.

Ce cétacé massif est facile d’identification avec son gros et long aileron dorsal, sa couleur noire, sa tête massive et son comportement lent. Même si il y a une confusion possible avec le Pseudorque, il y a aussi peu de chance d’en voir ce dernier.

Autre confusion possible avec le Globicéphale tropical (Globicephala macroryynchus). 
4 échouages entre 2008 et 2011. Vensac 33, Biarritz et Saint-jean de Luz 64.
Observé à partir du ferry: en Janvier, Février, Septembre, Décembre.

Comportement de surface.

C’est assurément le facile des cétacés à photographier, il est calme, ne saute pas, se déplace lentement, ne fuit pas la bateau et reste avec son petit. Il est assez vite repérable à la condition d’une mer calme.




 
Expérience personnelle.

Outre mes observations à partir du ferry, c’est avec les sorties journalières et une approche par le coté que j’ai réussi à faire les plus belles observations et de bonnes photos.
Ne nous cachons pas la vérité, tous les amateurs et passionnés de cétacé ont tous un appareil photo et c’est un de nos objectifs que d’avoir la bonne photo.


Une mère avec son petit.


Celle-ci peut-être importante afin de confirmer une identification douteuse.
Alors l’approche avec un petit bateau maniable et l’idéal pour l’observation des cétacés 

Un autre facteur important, c’est la météo et l’état de mer
Voici des conditions de mer limite entre 3 et 4, au-delà de 4 les photos sont quasi impossibles. 



Zone ou les globicéphales sont les plus observés.

L'Histoire.

A noté, un échouage massif de 96 ind sur la plage de Port-Joinville, à l'île d'Yeu le 7 décembre 1963. 

Le naturaliste Pline l'ancien (60 avant J.C) relate l'échouage d'un troupeau de 300 baleines sur les rivages aquitain, sous le règne de l'empereur romain Tibère. Ces rivages pourraient être, selon plusieurs auteurs anciens, ceux de l'île de Ré. 
Au XIIe siècle, Raoul III de Mauléon, seigneur de Ré, stipule dans une charte qu'il donne "à dieu et aux religieux de l'abbaye de Ré un quart de tous les poissons royaux pris dans les terres de Ré, d'Ars et de Loix.
A cette époque, les poissons dits royaux sont les baleines, les marsouppes, (marsouins) et les porcines (dauphins).......
......De nos jours, seuls des globicéphales et quelques dauphins s'observent encore dans les pertuis charentais. 
......En Mai 1966, un globicéphale appartenant à une espèce voisine (Globicephala macrorhynchus), s'est échoué sur la côte rétaise. Il s'agissait alors de la première mention en France. 
Ref: Dictionnaire de L'île de Ré, de Hervé Roques, éditions Sud-Ouest. à la page 35, 158. 

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