1° Les observations de cétacés de 1985 à 2014 à Ouessant.
2° Les observations sur le ferry Bilbao-Portsmouth de 2000 à 2010. 3° Les Sorties en mer sur le Gouf de Capbreton depuis Saint-Jean-de-Luz jusqu'à Bilbao.
4° Guide des cétacés dans la golfe de Gascogne.
5° livres et infos diverses.
il y a quelques semaines, la baleine des Basques (baleine franche de l’Atlantique Nord) a changé de statut de conservation. l'UICN a effectivement déplacé son statut sur la liste rouge. Elle vient de passer de «en danger» à «en danger critique».
Bien que cette nouvelle soit sombre, les conservationnistes d’outre Atlantique ont exprimé l'espoir que cette décision pourrait aider à accélérer la protection de ces géants en déclin. Nous les assurons encore de tout notre soutien et de notre admiration pour leur travail.
Cette espèce a été chassée jusqu’à son extinction au pays Basque au 17 ème siècle. Il est donc tout à fait important que nous nous sentions concerné. Une nouvelle fois, la conservation des cétacés est l’affaire de tous.
Les chiffres concernant la mortalité des dauphins communs s'envolent ces dernières années
La saison de pêche dans le golfe de Gascogne s'étale de janvier à avril. En 2019, le Réseau National Echouages (RNE) a enregistré 1 225 échouages de dauphins communs sur la façade atlantique et dans la Manche.
Selon le rapport annuel 2018 du RNE, près de 63% des animaux décédés montraient "des lésions compatibles avec une mort par capture accidentelle dans un engin de pêche". Ce taux de mortalité estimé dépasse ainsi le seuil des 1% de mortalité soutenable.
Et tous ne s'échouent pas sur les côtes. Toujours selon l'observatoire Pelagis "82 % des dauphins morts couleraient et se décomposeraient en mer". Ainsi, c'est près de 6 000 dauphins qui meurent chaque année au large des côtes.
Fait rare dans la recherche sur les cétacés, une équipe a réussi à placer sur le dos d’un rorqual bleu une balise avec des électrodes permettant de calculer sa fréquence cardiaque. Les résultats sont stupéfiants: ce rorqual mâle d’une taille moyenne dont la fréquence cardiaque au repos s’élève à environ 15 battements par minute, peut la faire chuter à seulement deux! Deux battements par minute! C’est une baisse de plus de 85 pour cent. En comparaison, l’humain au repos a entre 50 et 80 battements par minute et peut faire chuter inconsciemment sa fréquence jusqu’à 25 pour cent en apnée. Mais comment le rorqual bleu est-il capable de survivre à une aussi faible fréquence cardiaque et surtout à quoi cela peut-il lui servir?
Une des fonctions de la circulation sanguine, c’est d’apporter de l’oxygène à tous les organes du corps. Cet oxygène permet aux organes (dont les muscles) de subvenir à leurs besoins énergétiques. Mais pour que ce sang circule, il faut bien une pompe: le cœur!
La fréquence cardiaque, c’est le nombre de pulsations du cœur par minute. Et c’est un des facteurs de la circulation sanguine qui est notamment déterminée par les besoins en énergie (et donc notamment en oxygène) des organes. Par exemple, si vous faites du sport, vos muscles ont besoin de plus d’énergie, donc de plus d’oxygène. La fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire (nombre d’inspirations et d’expirations par minute) vont augmenter. Conséquence: le sang va être plus rapidement oxygéné et distribué à tous les organes du corps (dont le cœur lui-même qui, lui aussi, a besoin d’énergie pour battre!).
Lors de plongées, il n’y a plus d’arrivée d’oxygène dans les poumons. Dans cette situation, beaucoup de mammifères ont un réflexe inconscient de baisse de la fréquence cardiaque par rapport à celle qu’ils ont au repos. Cela permet de limiter la consommation des réserves d’oxygène sanguin par les organes (dont le cœur).
Pendant leur plongée d’alimentation, les rorquals bleus vont à plusieurs reprises engouffrer leurs proies. Ces manœuvres d’engouffrement sont très couteuses en énergie et donc en oxygène. Normalement, ces besoins énergétiques amèneraient le cœur à augmenter fortement sa fréquence. Cependant, pour le rorqual bleu, ces augmentations de la fréquence cardiaque sont très faibles par rapport à la fréquence cardiaque au repos (voir figure 2). Comment est-ce possible? Une des hypothèses serait que les propriétés physiques de l’aorte permettraient une sorte de prolongation de la pulsation sanguine entre les battements du cœur. Cela compenserait d’une certaine façon cette faible fréquence cardiaque même pendant les manœuvres d’engouffrement couteuses en énergie pour le rorqual. Et en restant faibles, ces augmentations de fréquence cardiaque contribueraient à une économie des réserves d’oxygène du sang. Le rorqual bleu serait ainsi capable de rester plus longtemps sous l’eau sans respirer, tout en effectuant des manœuvres couteuses en énergie. À la surface, sa fréquence cardiaque augmente, optimisant les échanges gazeux avec l’extérieur et l’oxygénation du sang.
En noir, la fréquence cardiaque en battement par minute (le trait continu d’une valeur de 15 battements par minute représente la fréquence cardiaque au repos d’un rorqual bleu). En bleu, la profondeur.
Plusieurs autres particularités des rorquals bleus expliqueraient leur capacité à réduire si faiblement leur fréquence cardiaque et à optimiser l’utilisation des réserves d’oxygène sanguin par leurs organes. Les rorquals bleus peuvent faire d’assez bonnes réserves d’oxygène à l’intérieur de leurs muscles et de plusieurs de leurs organes vitaux comme le cerveau. Ils n’auraient donc pas trop à puiser dans leurs réserves d’oxygène sanguin durant leur plongée. De plus, ils auraient la capacité de réduire fortement la circulation sanguine dans les organes périphériques, ce qui concentrerait le sang pour l’alimentation des organes vitaux principalement.
Les adaptations morphologiques et physiologiques des cétacés à la plongée n’ont pas fini de nous impressionner!
En mer, il y a deux facteurs à prendre en compte, le tangage du bateau et notre énergie à si adapter pour l'observation. Chez certaine personne à la limite du mal de mer, il est même impossible de pouvoir regarder dans une paire de jumelles. Chez d'autres au contraire cela ne pose aucun problème, de se servir d'une paire de jumelle afin de chercher les cétacés au loin. Mais en mer il y a une certaine limite à l'observation, c'est de pouvoir maîtriser son tremblement et être le plus stable possible, il faut donc une paire de jumelles avec un grossissement pas trop important, l'idéal et de 7 à 8 fois, jamais au dessus à moins qu'elle offre un stabilisateur électrique. Seul Canon offre cela pour 2000€:
1) Canon 10x42 L IS WP Stabilisateur d'image Jumelles. (En photo)
2) Jumelles Canon 10x32 IS à 1400€. (moins lumineuse)
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Pour des jumelles classiques à des prix abordables à moins de 500€, donc des 7x50, soit chez Bushnell Marine. (de très bonne optique)
Pour des jumelles 8x42 autour de 500€, le choix est grand, mais ces Bushnell Legend M series, est un très bon choix, d'autant plus qu'elle est adapté pour l'observation des oiseaux et de la nature en générale, avec une mise au point minimum à 1,5 m.
Mogul (mo · Gul) nom : une bosse sur une piste de ski formée par les virages répétés des skieurs sur le même chemin. Mogul la bonne baleine : nommée pour les bosses sinueuses sur son visage (et en l'honneur de sa maman, Slalom ! )
Mogul est un membre remarquable de la population qui nous enseigne les migrations des baleines. Il a commencé à visiter la plupart des endroits que nous attendons de voir des baleines. Maintenant près de 12 ans, Mogul a passé les 2 dernières années à voyager aux deux côtés de l'Atlantique, se montrant dans des endroits inattendus ! Bien sûr, nous n'avons aucun moyen de savoir où il est allé entre les observations, mais même s'il s'est collé sur le chemin sur la carte ci-dessous, il a été sur une sacrée aventure ! Devrions-nous essayer de deviner où il va se montrer ensuite ??
Veuillez noter que les emplacements sur la carte sont approximatifs et ne représentent pas les itinéraires réels parcourus ou les lieux d'observation.
Pour ceux qui voulaient connaître les dates des sorties en mer organisées par la LPO, je vous informe que la section Aquitaine en organise une sortie le 18 janvier prochain, au départ de St Jean de Luz. Ce sera une première à cette période de l'année, un test en quelques sortes. D'habitude elles ont lieu en automne voir au printemps. On pourrait y voir des alcidés, (Pingouins tordas, Guillemots, des Labbes, peut-être du Phalarope, exceptionnellement du Macareux et de la Mouette de Sabine même si c'est un peu tard, et tous les oiseaux de mers classiques. Le prix est de 60 euros la journée. Renseignements et inscriptions auprès de mathieu.sannier@lpo.fr
Avec une houle modérée et longue et 1,50 mètre de creux, un vent de force 0 à un petit 3, à nul l'après-midi, nous n'avons observé qu'une espèce de cétacé, le dauphin commun.
Objectif des deux sorties: Dauphin commun, grand dauphin, petit rorqual.
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CROISIERE "MOR BRAZ"
Au départ du Golfe de Morbihan, Faune Océan vous emmène à la rencontre des dauphins mais aussi des oiseaux marins du Mor Braz. Cette grande baie, située entre Guérande, la presqu’île de Quiberon et les îles de Belle-Île et Hoëdic accueille une faune particulièrement riche et variée. Vous embarquez à bord de l’Angélus III ou IV, navires confortables et offrant une visibilité de grande qualité grâce à leurs ponts supérieurs spacieux. En plus des commentaires sur les différentes observations, Faune Océan vous propose une conférence délivrée par un naturaliste sur les cétacés et les oiseaux marins.
La zone de prospection traversée par le bateau s'étend de l'embouchure du golfe du Morbihan jusqu'au large des îles d'Houat et d’Hoëdic.
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CROISIERE "FINISTERE SUD"
Depuis Concarneau jusqu’au large de Penmarch, Faune Océan vous emmène à la rencontre de la faune marine du Golfe de Gascogne. Cette croisière peut être l’occasion de croiser la route des requins bleus, des dauphins, des baleines (petit rorqual) et de nombreux oiseaux marins. Vous embarquez à bord de l’Azénor, catamaran confortable et offrant une visibilité de grande qualité grâce à ses ponts supérieurs spacieux. En plus des commentaires sur les différentes observations, Faune Océan vous propose une conférence délivrée par un naturaliste sur les cétacés et les oiseaux marins.
Les observations sont possibles sur tout le trajet, mais le coeur de la zone d’observation se situe sur un grand secteur au large de la pointe de Penmarch. Un guide naturaliste est à votre disposition pour commenter les différentes observations et répondre à vos questions.
Houle modéré de 1,50 m, avec un vent faible de force 2. Nous n'avons observé que deux espèces de cétacé, les dauphins communs et 3 voire 4 Ziphius de cuvier (ensemble) Bilan des 17 sorties en mer d'une journée, je reste toujours à 6 cétacés vus, 3 cachalots ont été observé il y a 1 semaine, j'ai pas eu la chance de les revoir. Le rare marsouin commun est pourtant sédentaire dans cette zone, comme l'est aussi le mésoplodon de Sowerby, et comme peu l'être aussi le dauphin de Risso. Tous ces cétacés sont très rare d'observation et ce n'est pas avec 2 voire 3 sorties par an, qu'il me sera facile de les voir, il faut aussi de la chance. Le propriétaire du bateau: https://karraspio.es/
Celles que je recherche: Cachalot, Marsouin commun, dauphin de Risso.
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Voici mon expérience.
Pourquoi avec Karraspio, parce que son bateau est très confortable, qu'il possible de faire une sieste à l'intérieur, de se mettre à l'abri du vent, etc ...!!
Alors que la question des captures accidentelles de dauphins communs dans des engins de pêche fait à nouveau l’actualité, l’Observatoire Pelagis donne les effectifs d’échouages de dauphins communs enregistrés cet hiver par les correspondants du réseau national Echouages (RNE) sur la façade Atlantique (actualisés au 18 mars 2019) et rappelle les chiffres issus des travaux scientifiques récents.
La liste détaillée du chargement du navire été communiquée. Plus de 1050 tonnes de matières dangereuses étaient à bord lors du naufrage, survenu le 12 mars dernier.AFP
L’association Robin des Bois avait demandé un inventaire de ce que contenait le cargo. Il a été rendu public ce jeudi. Et il n’est pas rassurant
Poissons, méduses, mollusques, calmars géants et bestioles bizarres et luminescentes des grands fonds atlantiques, un bon conseil : passez votre chemin. La carcasse du cargo « Grande America », qui va bientôt rouiller à 4600 mètres de profondeur sur la plaine abyssale, est lourde de menaces.
Ce jeudi, les autorités ont accédé à la demande formulée par l’association Robin des Bois au Secrétaire Général de la Mer (qui est rattaché aux services du Premier ministre). Lors d’une réunion convoquée à Brest par le préfet maritime, le vice-amiral d’escadre Jean-Louis Lozier, elles ont communiqué l’inventaire préliminaire de la cargaison qui est basé sur les déclarations de l’armateur. Robin des Bois salue cet exercice de transparence, « une première dans l’histoire de l’accidentologie maritime mondiale ». Pour autant, le contenu de la liste n’incite guère aux réjouissances.
1050 tonnes de matières classées dangereuses
Plus de 1050 tonnes de matières dangereuses étaient à bord lors du naufrage, survenu le 12 mars à 330 kilomètres à l’ouest de La Rochelle. « Ce classement est utile pour la sécurité maritime. Il évite de placer au même endroit dans le bateau des produits incompatibles, susceptibles de réagir chimiquement s’ils entrent en contact. Mais des produits considérés non dangereux peuvent être très nocifs pour le milieu marin. Des résines et des plastiques vont se disperser dans l’environnement. Ils sont toxiques chimiquement pour les organismes vivants qui les rencontrent. Ils sont également toxiques mécaniquement puisqu’ils peuvent être confondus avec des proies, être ingérés et provoquer la mort des animaux », explique Charlotte Nithart, la directrice de Robin des Bois.
Ces marchandises « non dangereuses » sont comptabilisées en nombre de conteneurs. On dénombre ainsi 23 conteneurs de produits chimiques « non dangereux » à bord, 18 conteneurs d’engrais, sept conteneurs de résines, cinq de lubrifiants ou encore un conteneur de fibres de polyester (du textile synthétique). Parmi les produits bel et bien dangereux et classés comme tels par la réglementation, on trouve 720 tonnes d’acide chlorhydrique, 16 tonnes de White Spirit, 82 tonnes d’acide sulfurique et 85 tonnes d’hydrogénosulfure de sodium, un produit qui a plusieurs usages industriels, pour blanchir les matériaux par exemple. L’inventaire ne s’arrête pas là. Ont été embarquées des tonnes d’allume-feux, d’aérosols, de biocides etc.
Une partie a brûlé dans l’incendie
A une telle profondeur, le coût de l’opération serait si important qu’on ne le fera jamais
Dans ce fatras toxique, il est impossible de savoir ce qui a été brûlé dans l’incendie qui a fait rage avant le naufrage, ce qui a été dispersé en mer et ce qui est encore enfermé dans les flancs de l’épave. « Sur le seul plan de la faisabilité technique, on peut envisager d’aller récupérer cette cargaison. Mais à une telle profondeur, le coût de l’opération serait si important qu’on ne le fera jamais », risque Charlotte Nithart.
Selon Robin des Bois, seule la présence avérée de sources radioactives scellées à bord pourrait inciter les autorités à contraindre l’armateur, Grimaldi Group, à lancer une opération de cette nature. L’hypothèse n’est pas farfelue. Les cargos transportent parfois des instruments radioactifs destinés à l’industrie. De tels objets ne figurent pas sur l’inventaire préliminaire du cargo. "On sait qu’il y a une certaine proportion de fausses déclarations dans les cargaisons, entre 4% et 10%. On en aura le cœur net quand on disposera de plus d’informations", commente Charlotte Nithart.
Une casse automobile engloutie
"Une casse automobile de quelque 2100 véhicules est à tout jamais engloutie dans le grand noir des abysses atlantiques"
"Des informations complémentaires ont été demandées à Grimaldi Group. Elles devraient permettre de compléter l’analyse initiale du chargement réalisée par la préfecture maritime et ainsi d’appréhender de la manière la plus exhaustive possible l’ensemble des enjeux environnementaux liés à ce naufrage", précise de son côté la préfecture maritime de l’Atlantique.
Quoi qu’il en soit, pour le tout-venant, laisser reposer au fond paraît effectivement raisonnable .Une casse automobile de quelque 2100 véhicules est à tout jamais engloutie dans le grand noir des abysses atlantiques. Il y avait à bord du "Grande America" trois camping-cars usagés. Vu la décote supplémentaire à l’argus qui doit leur être appliquée depuis leur plongeon du 12 mars…
Voici le détail de la cargaison du Grande America
Cette liste a été communiquée à l’association Robin des Bois par les autorités
2100 véhicules : 1779 véhicules légers. 1212 neufs et 567 usagés. 42 utilitaires usagés. 3 camping-cars usagés. 64 engins de chantier. 44 neufs et 20 usagés. 22 bus. 20 neufs et 2 usagés. 190 poids-lourds. 43 neufs et 147 usagés. "A noter également 370 colis en vrac"
Marchandises dangereuses au sens IMDG (International Maritime Dangerous Goods Code) et quantité estimée en tonnes :
720 t d’acide chlorhydrique. 85 t d’hydrogénosulfure de sodium [utilisé par exemple pour précipiter les métaux lourds, dans le tannage des peaux et en agent de blanchiment]. 82 t d’acide sulfurique. 62 t de résine en solution. 25 t de prothioconazole [fongicide]. 16 t de White Spirit. 15 t d’allume-feux. 14 t de phosphate de zinc. 9 t d’aérosols Alcanes C14-C17 chloro technical. 7,5 t de véhicules à piles à combustible. 7,2 t de produits de parfumerie. 5,3 t de 5-chloro-2-méthyl-2H-isothiazol-3-one + 2-méthyl-2H-isothiazol-3-one. 2,2 t de polyethersiloxane [agent de polymérisation utilisé notamment dans l’industrie cosmétique]. 0,04 t d’isododecane. 0,02 t de dimethicone isododecane 0,02 t d’éthanol. 0,009 t d’aérosols. 0,003 t d’hélium sous pression.
Marchandises non dangereuses (au sens IMDG) en conteneurs :