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mardi 17 août 2021

Mise à jour des observations des cétacés dans le gouf de Capbreton. Qui à observé quoi ?

Le secteur des observations est celui uniquement du gouf de Capbreton.
Voilà un domaine où des observateurs (tout du moins certains) sont parfois très réticents à communiquer les observations, néanmoins en cherchant sur leurs sites, j'arrive malgré tout à le savoir. 
Je désire avant tout remercier Jésus Menendez, pour sa collaboration et ses plus de 3000 heures d'observation soit depuis Cabo de Ajo ou en bateau au large de Castro-Urdiales (Bilbao) et des ses nombreuses photos prouvant la véracité des observations. 
Toutes les personnes ont au moins observées les 6 espèces communes du Gd dauphin au Rorqual commun, c'est ensuite à partir du Cachalot que les observations deviennes plus rare et qu'il faut multiplier le nombre de sorties en mer.
Avec Karraspio et Ambar-elkartea nous avons prospecté à la recherche du Marsouin commun sans succès, seule une photo de Jésus Ménendez a prouvé son existence au 21e siècle.
AmbarElkar, participe à beaucoup d'échouage sur les côtes, leurs observations ne sont pas que des cétacés vivants, mais ils l'ont été avant l'échouement 
Les dits observateurs anonymes sont des personnes passionnés et qui ont eu la chance d'être là au bon moment. 
 

Pour les autres cétacés; la baleine à bosse a été vu de Bidart au port de Bilbao. 
La baleine bleue en face Bilbao/Berméo. 
L'hypéroodon par moi même sur le ferry en 2000 à la sortie du Port de Bilbao, avec d'autres observateurs. 
Le cachalot pygmé et le lagénorhynque à flancs blancs ont été trouvé mort en échouage. 


lundi 16 août 2021

Le Mater a une casse moteur, la sortie du 21 aout est annulée.

La sortie du 21 aout est annulée pour cause de casse moteur, sur ce chalutier musée, MATER est la dernière grande bonitera en bois basque transformée en navire musée écoactif , avec un port de base à Pasaia (Guipuzcoa), pour rassembler et impliquer la société dans le soin et la protection de notre environnement. Le capitaine du navire est l'association ITSAS GELA - AULA DEL MAR, une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion du respect, de la protection et surtout du plaisir de la mer.
C'est la plus typique et la moins cher 99€
Message reçu: En segundo lugar, he de informarte de que debido a una avería en la transmisión del barco, no vamos a poder ofrecer salidas hasta, por lo menos, finales de septiembre.

dimanche 15 août 2021

Sortie en mer du 15/8/21. Première sortie avec Explore Océan.

 22e Sortie en mer et la première avec Explore Océan. 

Au départ de Hendaye à 8h30, le temps était gris et complétement couvert; 8/8, la houle de 1,5 mètre, avec un vent de force 3 sans moutons, puis le vent a mollit et l'océan est passé force 2. J'ai vu uniquement des dauphins commun en deux groupes de 30 individus à chaque fois. Au loin, plusieurs sauts de deux Ziphius de Cuvier que je n'ai pas pu les prendre en photo. (pas le bon objectif) 




Sur toutes les photos vous voyez des dauphins communs







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Le parcours

Des espèces observables

mardi 11 mai 2021

Capture accidentelle de cinq dauphins lors d’une campagne scientifique de suivi des populations de poissons dans le golfe de Gascogne.


 Lundi 3 mai 2021, vers 19h, l’équipe scientifique de la campagne Pelgas, menée par l’Ifremer, a mis à l’eau le chalut du navire Thalassa dans la zone dite du « Fer à cheval » au large d’Arcachon. Cinq dauphins morts ont malheureusement été remontés à bord 25 minutes plus tard. L’Ifremer déplore cette première capture accidentelle de cétacés en 20 ans de campagnes scientifiques halieutiques. De nouveaux protocoles d’évitement des cétacés sont immédiatement mis en place sur les campagnes françaises de suivi des populations de poissons.

Parti le 26 avril 2021 de Brest, le Thalassa embarque à son bord une équipe de 19 scientifiques de l’Ifremer, un agent du CNRS et 3 scientifiques de l’Observatoire Pelagis (Unité mixte de service CNRS - La Rochelle Université). Depuis 2003, des scientifiques participent à chacune de ces campagnes océanographiques pour dénombrer les cétacés, les oiseaux et les macro-déchets.

Cette capture accidentelle s'est produite dans une zone où l'Ifremer évalue depuis 20 ans les populations de poissons

C’est la première fois que des dauphins sont capturés lors de la campagne halieutique Pelgas dont le protocole est défini par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM). L’Ifremer mène ce suivi des populations de petits poissons pélagiques (sardines, anchois, maquereaux, chinchards…) du golfe de Gascogne depuis 2000. Jamais aucune prise accidentelle de dauphins n’avait été recensée au cours des 1 980 traits de chaluts effectués dans l’histoire de cette campagne annuelle.

Les scientifiques de Pelagis ont examiné les 5 cétacés et procédé à des examens internes sur 2 d’entre eux. Après avoir été marqués, tous ont été remis à l’eau conformément à la réglementation. Cette capture accidentelle a immédiatement été déclarée à la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA).

De nouvelles mesures pour éviter les prises accidentelles d'espèces protégées

« Nos équipes sont très affectées par cet événement inédit et profondément regrettable. Nous mettons immédiatement en place tout ce qui est nécessaire pour que cet accident ne se reproduise pas, déclare François Houllier, PDG de l’Ifremer. Toutes les réglementations ont été respectées, mais nous devons tirer les leçons de cet accident. Les campagnes scientifiques halieutiques menées par l’Ifremer seront désormais mieux encadrées par un protocole renforcé d’évitement des mammifères marins ».

La campagne Pelgas se poursuit jusqu’au 28 mai. L’équipe a d’ores et déjà installé des répulsifs acoustiques (pingers) sur ses chaluts.

Par ailleurs, le 17 décembre dernier, le CNRS et La Rochelle Université pour l’Observatoire Pelagis, l’Ifremer et l’Office français de la biodiversité se sont engagés à renforcer leur collaboration pour mieux comprendre les captures accidentelles de dauphins et progresser sur la recherche de moyens à mettre en œuvre pour y remédier.

(D'Andréas, comme quoi l'intégriste de Lamya de Sea-Shep.... d'une vidéo que j'ai vu sur Youtube qui systématiquement incrimine tous les pêcheurs, cela ne doit pas être toujours facile et évident de faire autrement pour certains pêcheurs, même si d'autres ont moins de scrupules.  

mardi 12 janvier 2021

Le droit français a mis en place un système de protection des espèces protégées sur le fondement de l’article L411-1 du code de l’environnement.

Le droit français a mis en place un système de protection des espèces protégées sur le fondement de l’article L411-1 du code de l’environnement. Selon cet article :« Lorsqu’un intérêt scientifique particulier, le rôle essentiel dans l’écosystème ou les nécessités de la préservation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d’intérêt géologique, d’habitats naturels, d’espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats, sont interdits [la destruction, la mutilation, la capture intentionnelle, la perturbation intentionnelle, etc.] ». 

Sont protégées par cet article, les espèces énumérées par un arrêté ministériel. L’arrêté du 1er juillet 2011 (consolidé en novembre 2018)  fixe la liste des mammifères marins protégés sur le territoire national et les modalités de leur protection. 

La loi française concernant les mammifères marins évolue.

L’article 2 de l’arrêté du 1er juillet 2011 (en vigueur du 27/07/2011 au 03/10/2020) fixant la liste des mammifères marins protégés sur le territoire national et les modalités de leur protection a été modifié par l’arrêté du 3 septembre 2020 publié au journal officiel n°0240 du 02/10/2020.

Le nouvel article 2 entre en vigueur le 1er janvier 2021 (les modifications apportées par l’arrêté du 03/09/2020 sont mis en évidence de la façon suivante : en vert, les ajouts, en rouge barré, les suppressions ) :

Pour les espèces de cétacés et de siréniens dont la liste est fixée ci-après, sont interdits sur le territoire national, et dans les eaux marines sous souveraineté et sous juridiction, et en tout temps :

I. La destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement intentionnels incluant les prélèvements biologiques, la perturbation intentionnelle incluant

l’approche des animaux à une distance de moins de 100 mètres dans les aires marines protégées mentionnées à l’article L. 334-1 du code de l’environnement, et

la poursuite ou le harcèlement des animaux dans le milieu naturel.

Les activités de pêche maritime, définies par l’article L. 911-1 du code rural et de la pêche maritime, ne sont pas concernées par la limite d’approche des animaux lorsque cette approche est non intentionnelle et par l’interdiction de capture lorsque celle-ci est accidentelle au sens du règlement (UE) 2019/1241 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 susvisé.

II. La destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation compromette la conservation de l’espèce en remettant en cause le bon accomplissement des cycles biologiques.

III.  La détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non des spécimens de mammifères marins prélevés dans le milieu naturel:

  • du territoire national, et dans les eaux marines sous souveraineté et sous juridiction après le 1er octobre 1995 ;
  • du territoire européen, et dans les eaux marines sous souveraineté et sous juridiction des autres États membres de l’Union européenne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 mai 1992 susvisée.

L’interdiction de capture intentionnelle ne s’applique pas à la capture accidentelle dans les engins de pêche au sens du règlement (CE) n° 812/2004 susvisé.

NDLR. La liste des cétacés odontocètes et des siréniens est également légèrement modifiée. Les autres articles de l’arrêté de 2011 restent inchangés y compris pour les pinnipèdes. Pour consulter l’intégralité de l’arrêté 2011 en vigueur au 1er janvier 2021. Pour en savoir plus sur les aires marines protégées (site de l’Office Français de la Biodiversité). Un exemple de zonage : la carte des aires marines protégées de la façade Manche – Mer du Nord (pdf ou jpeg ci-dessous).

L’article L411-3 du code de l’environnement permet, quant à lui, de protéger certaines espèces à travers la mise en œuvre de plans nationaux d’action. Ceux-ci sont établis « pour la conservation ou rétablissement des espèces ou groupe d’espèces protégées […] sur la base de données des instituts scientifiques compétents et des organisations de protection de l’environnement lorsque la situation biologique de ces espèces le justifie ». Parmi les mammifères marins, seul le Dugong a fait l’objet d’un tel plan.

La France intègre également à sa législation les mesures prises en droit de l’Union européenne. La Directive cadre pour le milieu marin (DCSMM) est ainsi transposée dans le code de l’environnement aux articles L219-1 et suivants. Ces dispositions mettent en place une gestion intégrée du milieu marin à travers une planification complexe:

  • la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNML): elle décline au niveau français les objectifs et les orientations de la DCSMM
  • les documents stratégiques de façades (DSF): ils précisent les objectifs de la SNML et les adaptent à l’échelle locale, en fonction des enjeux écologiques, sociaux et économiques.
  • les plans d’action pour le milieu marin (PAMM): ils répondent à l’objectif de la DCSMM qui est d’atteindre un bon état écologique des eaux en 2020. Ils comprennent, entre autres, une définition du bon état écologique, une évaluation initiale de l’état de la sous-région, des objectifs environnementaux, un programme de mesures et un programme de surveillance. Ces plans doivent être intégrés dans les DSF.

Le Règlement 812/2004 est lui aussi pris en compte par la législation française. Un programme relatif à la présence d’observateurs à bord a été élaboré. Appelé programme Obsmer, il permet de surveiller les captures accidentelles de cétacés grâce à la présence d’observateurs à bord du navire de pêche. Toutefois, la mise en place de ce programme reste un engagement volontaire du professionnel, ce qui limite fortement la portée de la mesure de protection.

Enfin, les mammifères marins sont protégés sur nos côtes à travers les conventions internationales dans lesquelles la France s’est engagée.

lundi 11 janvier 2021

Il est désormais interdit d'approcher les dauphins à moins de 100 mètres, en Manche

 https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000038845991/2019-07-27/?fbclid=IwAR2ymbErkzeuqIVoq-MZoYyqvXjrmgP4exJgoKmjRUep561FG-G1E325mxM

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https://www.gecc-normandie.org/droit-francais/

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samedi 12 décembre 2020

70 % des cétacés autopsiés portent des traces de capture par des engins de pêche.

 Le nombre de dauphins échoués sur les côtes françaises en forte hausse en 2020


Des spécialistes des cétacés ont récemment indiqué que les baleines, dauphins et marsouins étaient en danger réel et imminent d’extinction. En ce qui concerne les dauphins, cette année pourrait être une nouvelle année noire pour le mammifère marin. De nombreux échouages liés à la pêche pourraient notamment avoir lieu en raison du manque de mesures contre leur extinction.

DE NOMBREUSES MORTS DE CÉTACÉS CHAQUE ANNÉE
Le nombre des échouages des cétacés en France a beaucoup augmenté au cours de ces trois dernières années. Cette année, un millier de petits cétacés se sont échoués dans le golfe de Gascogne, dont 80 % de dauphins communs ou Delphinus delphis, entre le 1er janvier et le 17 mars. En dehors des pics hivernaux de mortalité, les échouages en Bretagne ont particulièrement été nombreux entre juillet et septembre.
DAVANTAGE DE MESURES EN 2021
Pour freiner l’extinction des dauphins, le Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem) préconise une combinaison de fermeture temporelle pour les métiers concernés ainsi que la mise en place de dispositifs acoustiques pour éloigner les cétacés. En outre, l’organe scientifique propose également des alternatives plus radicales, comme une réduction de l’effort de pêche de 40 % pour sauver la population marine. Cependant, celles-ci sont contestées par les pêcheurs français.
« Vous ne pouvez pas flinguer toute une filière parce que vous avez décidé d’arrêter toute forme de pêche pendant quatre mois. On ne sait pas à quel stade de l’action de pêche on a ces captures accidentelles », a déclaré Hubert Carré, directeur général du Comité national des pêches maritimes (CNPMEM), soulignant qu’il est préférable de trouver un moyen d’adapter la technique de pêche
De son côté, la ministre de la Mer Annick Girardin a écarté l’idée des fermetures de pêche. Au lieu de cela, elle promet que la déclaration des captures accessoires par les pêcheurs sera mieux contrôlée l’année prochaine. En outre, le gouvernement projette également de rendre obligatoire l’utilisation des dispositifs acoustiques, de renforcer la présence des observateurs et de tester des caméras à bord des chalutiers concernés au cours de l’année 2021.
Par , le 12 décembre 2020, Source : Huffington post