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mardi 20 septembre 2022

Les baleines du Saint-Laurent, par Cathy Faucher.

 

Les baleines du Saint-Laurent

Par Cathy Faucher

Ce livre de littérature jeunesse présente les espèces de baleines qui côtoient les eaux du Saint-Laurent. L’auteure et illustratrice Cathy Faucher dépeint un monde captivant au fil des pages : ses dessins accompagnent des faits surprenants sur les baleines, en passant par l’alimentation, les aires de répartition ainsi que les habitudes de ces mammifères marins. D’ailleurs, pour chaque achat d’un exemplaire, l’auteure verse 0,50$ au GREMM afin d’encourager sa mission.

Les baleines et nous, par India Desjardins et Nathalie Dion.

 

Les baleines et nous

Par India Desjardins et Nathalie Dion

Partez à la rencontre des baleines au fil des pages de ce livre documentaire. L’auteure raconte en toute lucidité l’histoire des baleines, de leurs débuts à aujourd’hui, alors que leur survie est menacée par les pressions anthropiques. India Desjardins expose les informations scientifiques sur les comportements des cétacés, défait les mythes de la culture populaire (gare à toi Pinocchio!) et aborde les mystères encore inexpliqués. Les illustrations de Nathalie Dion appuient avec grâce les différents sujets abordés; une ambiance immersive de la vie sous-marine et des portraits attendrissants des comportements de ces géants y occupent une place de choix. Ce livre est porteur d’espoir et offre quelques solutions aux menaces qui rendent l’avenir des baleines incertain.

jeudi 1 septembre 2022

Sortie en mer du 1/9/22 avec Explore Océan

Ce Jeudi nous avons vu principalement des dauphins bleu-blanc, environ plus d'une centaine en deux groupes (150), et un groupe de dauphin commun. (100)
Les conditions de mer étaient houleuse le matin, dû à un coup de vent en pleine nuit, et avec une amélioration dans l'après midi. 
Nous avons parcouru 83 km, jusqu'à 30 km des côtes, sur des fonds allant jusqu'à 1000m. Tout cela au dessus du gouf de Capbreton.












dimanche 21 août 2022

Sortie en mer du 21/8/22 avec Explore Océan.

 Ce dimanche 21/8/22, nous sommes partie avec un temps gris à 8h30, un quart d'heure avant il pleuvait !!!! puis le temps est devenu au beau, avec dans l'après-midi un vent force nul, et une mer d'huile. 

Nous avons parcouru 55 milles nautiques, soit environ 100 km, sur des fonds de 1000 à 1500 m, à la recherche des cétacés, mais ce n'est que l'après-midi que nous sommes tombé sur un unique groupe de dauphin commun. Il a été aperçu au loin un Ziphius de Cuvier, qui n'a pas été revu.

Un fait unique, nous avons vu de très nombreuses chasses de thons après des petits poissons.










jeudi 11 août 2022

A propos du Bélouga: Voici une analyse de François Serano un équipier du Cdt Cousteau sur l'Acalypso

 Le mystère de son intrusion dans la Seine reste entier. Aux yeux de la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, il a pu être désorienté par la pollution sonore du chantier éolien au large de Dieppe.

Que pensez-vous de cette hypothèse ? ( du Journal Reporter)
Elle a raison d’évoquer les pollutions sonores. Seulement, le béluga ne s’était pas perdu à Dieppe. Il était déjà paumé avant d’arriver en Écosse.
Cette espèce vit habituellement dans les régions arctiques et subantarctiques.
De nombreux clans sont présents dans l’estuaire du Saint-Laurent, au Canada, ou encore au nord du Groenland. Ils s’aventurent très rarement plus au Sud, le long des côtes américaines, et encore moins ici, le long des côtes françaises ou dans la Seine. C’était tout à fait anormal.
Comment expliquer qu’il se soit retrouvé là, à plusieurs milliers de kilomètres des siens ?
Les animaux migrateurs, dont le béluga, se servent beaucoup de leur sens du magnétisme pour s’orienter. Or, depuis une décennie, le pôle Nord magnétique migre de 50 kilomètres vers l’Est chaque année.
Un déplacement très rapide, lié au mouvement interne du magma. Il y a quelque temps encore, il se trouvait côté canadien, et le voilà désormais en Sibérie.
Les animaux s’orientant grâce à ce pôle peuvent alors être désorientés de quelques degrés. Une petite différence qui, sur des milliers de kilomètres, les conduira irrémédiablement vers une autre région du monde, car les animaux ne reviennent jamais en arrière.
S’ils se trompent de route, ils tentent de trouver une solution vers l’avant... au risque de se perdre.
Le magnétisme terrestre peut aussi être modifié localement par les remontées de magma. La récente prééruption d’un volcan en Islande a potentiellement induit en erreur ce béluga qui passait dans les environs.
Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle est sérieuse. Les ornithologues en savent quelque chose, cela arrive très fréquemment chez les oiseaux.
Par ailleurs, il peut y avoir eu des exercices militaires dont nous ignorons la teneur, dans la région canadienne ou la région arctique.
Les sonars des sous-marins, et surtout ceux des chasseurs de sous-marins, sont extrêmement puissants et perturbants pour tous les cétacés.
Toutes les 30 secondes, ils sont harcelés par une sorte d’alarme, équivalente à celle d’une maison, juste à côté de leurs oreilles. C’est hallucinant.
La modification des courants marins, liée au réchauffement climatique, peut-elle aussi être à l’origine de la déroute du béluga ?
Oui. Dans les régions polaires, sous la glace, l’eau est extrêmement froide et salée, ce qui la rend lourde. Elle coule donc vers le fond marin, ce qui induit tout un mouvement des eaux de surface vers le Nord pour compenser ce manque.
Sauf qu’avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces, ce phénomène se fait plus rare et les courants marins sont modifiés.
Ajoutez à cela les changements de densité de l’eau, et les cétacés, qui s’appuient sur la saveur et les mouvements de l’eau pour se déplacer, se retrouvent désorientés.
Il y a aujourd’hui toutes sortes de bouleversements, à la fois liés à des causes magnétiques, purement internes à la Terre, et à des perturbations humaines.
Et n’oublions pas une autre hypothèse : ce béluga était peut-être simplement à la recherche de nourriture, parce que nos chalutiers géants ont dépeuplé les mers et continuent à ravager des zones, où un certain nombre de ces animaux vont mourir.
Une baleine grise de l’océan Pacifique observée en Méditerranée en mai 2021, une orque aperçue dans la Seine

mardi 9 août 2022

L'option d'une extraction du béluga de la Seine privilégiée pour le sauver.

Le Beluga, cétacé long de quatre mètres, repéré mardi dans la Seine,le 5 août 2022

afp.com/Jean-François MONIER

Saint-Pierre-la-Garenne (France) - L'option d'une extraction et d'un transport vers la mer du béluga égaré dans la Seine depuis bientôt une semaine est privilégiée par les autorités, a annoncé lundi la sous-préfète d'Evreux.

La piste de l'euthanasie écartée, trois options étaient encore sur la table ce week-end: une ouverture de l'écluse, le laisser finir sa vie "comme quelqu'un de très malade" ou bien l'extraction, avait indiqué la représentante de l'Etat.  

C'est donc l'hypothèse d'une extraction, qui tenait déjà la corde dimanche, qui est retenue, comme l'a expliqué Mme Isabelle Dorliat-Pouzet lors d'un point presse dans l'après-midi à proximité de l'écluse.  

"Il nous a semblé possible de réfléchir peut-être à un transport vers la mer. Dans l'intérêt de ce béluga ça peut se tenter, nous y travaillons ardemment. On est tous très contents de travailler sur cette option", a-t-elle déclaré. "Personne ne peut promettre qu'elle va réussir", a-t-elle toutefois reconnu.  

Étant donné la complexité de mouvoir un animal de cette dimension, pesant environ 800 kg, malade et décharné, la sous-préfète n'a pas été en mesure d'indiquer "quand, où et comment" cette délicate opération pourrait intervenir.  

En outre, la Manche n'est pas toute proche: l'écluse de Saint-Pierre-La-Garenne (Eure), où le cétacé est entré de lui-même vendredi à 70 km au nord-ouest de Paris, se trouve à environ à plus de 130 km de l'embouchure de la mer. 

"Il est désormais envisagé une opération de transport visant à réintégrer le béluga dans un environnement marin qui lui conviendrait mieux. Il serait maintenu quelques jours dans un bassin d'eau salée pour continuer à recevoir des soins avant d'être relâché dans la mer", a précisé la préfecture dans un communiqué diffusé dans la soirée. 

- Santé en "amélioration" - 

Si le cétacé, qui évolue habituellement dans des eaux froides, "ne semble pas s'être alimenté", la préfecture a noté lundi "une amélioration très légère" de son état de santé, avec la résorption partielle des altérations cutanées.  

Selon Sea Shepherd, présente sur les lieux, "le béluga ne s'alimente (a priori) toujours pas mais il continue de se montrer curieux. Vers 4 h du matin il s'est frotté pendant 30 minutes sur les parois de l'écluse et s'est débarrassé des tâches qui étaient apparues sur son dos. Les antibiotiques ont également pu aider", a indiqué l'ONG de défense des océans sur Twitter. 

Questionnée sur la possibilité d'endormir le béluga et de le transporter, la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, a expliqué sur RTL "qu'il n'était pas possible d'endormir les dauphins pour la simple raison que ce sont des animaux qui respirent de manière consciente. Si vous endormez un dauphin, il ne respire plus et il meurt".  

Le Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), plus grand zoo marin d'Europe, a dépêché dans l'Eure une équipe où figure notamment "un vétérinaire spécialiste des mammifères marins" et qui était attendue en début de soirée.  

"On suit les opérations depuis le début à distance (...) On avance pas à pas. Il n'y a pas de solution idéale, il faut peser le pour et le contre, analyser les avantages et les inconvénients" de chaque solution envisagée, a déclaré à l'AFP Isabelle Brasseur, responsable éducation, recherche et conservation au Marineland.  

L'équipe de Marineland n'apporte pas de matériel avec elle. Seulement "un brancard, un tissu pour placer l'animal avant de le déplacer. On amène surtout nos compétences", a indiqué Mme Brasseur. 

Interrogée sur le coût des opérations pour tenter de sauver ce béluga, la sous-préfète a souligné "l'immense émotion" que causait la présence de cet animal piégé dans les eaux de la Seine, révélant qu'énormément de dons affluaient, venant de fondations, d'associations et de particuliers.  

 Source: https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/l-option-d-une-extraction-du-beluga-de-la-seine-privilegiee-pour-le-sauver_2178276.html?fbclid=IwAR1bZyrQ

samedi 6 août 2022

A propos du Bélouga dans la Seine.

C'est un jeune bélouga, comme celui dans la Tamise en 2018.

Les jeunes ont des comportements erratiques (voyageur) que n'ont pas les adultes.
Il est vraisemblable qu'il vient des côtes de Norvège, plutôt que du Canada, ce phénomène n'est pas exceptionnel car: En 2015, deux bélugas avaient déjà été observés au large du comté de Northumberland, au nord de l'Angleterre, tandis qu'un autre avait été aperçu près des côtes d'Irlande du Nord.
En 2006, une baleine était décédée après avoir remonté la Tamise jusqu'à Londres,

(je suis un des spécialistes des cétacés dans le Golfe de Gascogne)
Andréas Guyot.

La seule solution est de la mettre dans une barge et de la transporter au large des côtes de Norvège.
Il est dans l'écluse du Barrage de Poses/ commune d'Amfreville S/ les monts dernière écluse avant la mer.

lundi 6 juin 2022

Sortie en mer du 5/6/22. avec Explore Océan. En remplacement de celle du 27 Avril 22.

Cette sortie en mer a remplacée celle du vendredi 27 avril ou nous n'avons rien observé, mais rien !!!! du à la météo. Vent force 4 et mer formée avec clapot.

Température fraiche le matin avec une mer formée, puis la météo a changé, avec un vent quasi nul, et mer calme et sans houle.
Nous avons pris des couleurs, car le soleil était au RdV.  
Parcours de 53 milles (x par 1852), à 30 km des côtes, et sur des fonds de 1200 mètres.

Nous avons observé des dauphins bleu-blanc, puis des dauphins communs, mais aussi un ziphius de Cuvier, (pendant ma sieste).  
 
La seule photo des dauphins bleu-blanc.  

Toutes les autres photos sont des dauphins communs.












La caméra à droite est une GoPro pour filmer des images sous l'eau.


mercredi 25 mai 2022

Première observation signalée d’un dauphin bleu et blanc leucite (Stenella coeruleoalba) dans le sud du golfe de Gascogne

 Anne Littaye1, Enorha Guimard1 , Sophie Préato2

Dans le règne animal, et plus particulièrement chez les vertébrés, une anomalie de la coloration des tissues dérivés de l’ectoderme s’explique par un manque ou un excès de mélanine dans l’organisme (Slominski et al. 2004 ; Fertl et al. 2004 ; Camargo et al. 2014 ; Fleck et al. 2016). Le leucisme désigne des animaux avec une absence partielle ou totale de pigmentation, et qui possèdent néanmoins une coloration normale des yeux, contrairement aux albinos. Le mélanisme désigne les animaux qui présentent une augmentation accrue de pigmentation noire (Fertl & Losel, 2009 ; Alves et al. 2017).

Cette anomalie peut s’expliquer par différentes hypothèses documentées chez certaines espèces tels que la pollution chez les oiseaux (Moller, 1993 ; Møller & Mousseau, 2001), une diminution de la qualité de l’habitat chez les oies (Owen & Skimming, 1992) et de la nourriture chez les campagnols (Peles et al. 1995). Cependant, chez les cétacés le manque de connaissance sur ne permet pas d’émettre d’hypothèse sur ses origines. Hauser-Davis et al (2020) ont répertorié dans un ensemble de 14 articles des cas de leucisme chez différentes espèces de dauphins. Ces cas ont été observés exclusivement dans l’hémisphère Nord, sauf une étude qui concerne le sud-est du Brésil (Cardoso et al. 2019). Les cas de leucisme ont concerné le marsouin commun (Keener et al. 2011 ; Tonay et al. 2012 ; Robinson and Haskins 2013 ; Kopaliani et al. 2017 ; Gil et al. 2019), le grand dauphin (Perez-Puig et al. 2019), le dauphin commun (Kopaliani et al. 2017 ; Alves et al. 2017), le dauphin tacheté de l’Atlantique (dos Santos et al. 2016) et le dauphin de Risso (Funasaka et al. 2017).

D’autres cas de leucisme ont également été signalé chez l’orque (Renner & Bell, 2008) et le rorqual à bosse (Forestell et al. 2001) respectivement en Alaska et dans les eaux australiennes.

Sur les côtes Basque entre Hendaye et le canyon du cap Breton, un individu de dauphin anormalement blanc a été observé à 2 reprises en août 2021 puis en mai 2022. Cette observation s’est faite lors d’une exploration en mer avec une compagnie de whale whatching professionnelle, Explore Océan, en partenariat avec une association de sciences participatives, Objectif Sciences International, composée d’une équipe d’experts scientifiques.

En août 2021, cet individu était dans un groupe mixte de dauphins communs et de dauphins bleu et blanc. La mixité du groupe et l’absence de photos avec les deux profils n’ont pas permis de déterminer exactement l’espèce de cet individu leucite.

1 Objectif Sciences International – Programme OSI-CETIS

2 Explore Océan

Image 1: Dauphin Blanc observé en août 2021

Image 2: Dauphin Blanc observé en mai 2022

La deuxième observation en 2022 a récemment apporté plus d’indices pour déterminer l’espèce. Tout d’abord, l’individu a été observé avec un groupe de dauphins bleu et blanc. Puis, grâce à la photo, il a été remarqué sur le flanc droit de la tête la démarcation haute entre la zone blanche qui correspond au début de la flamme et la cape normalement noir mais dépigmentée chez cet individu, dessin caractéristique de l’espèce (Image 2).

De plus, l’analyse de la dorsale permet de conclure que c’est le même individu qui a été observé en 2021 et en 2022.

Image 3: dorsale du dauphin blanc de mai 2022 Image 4: dorsale du dauphin blanc d'août 2021

On sait très peu de choses sur l’abondance des cétacés qui présentent une dépigmentation importante ainsi que sur les facteurs associés à cette anomalie tels que leur visibilité par rapport aux prédateurs, leur capacité reproductive, les limitations thermorégulatrices ainsi que leur taux de survie (Fertl & Rosel 2002 ; Fertl et al. 2004).

Ce manque de connaissance et de publications sur le sujet souligne l’importance des sciences participatives en mer pour le recensement des mammifères marins afin d’avoir le plus de signalements possibles et ainsi mieux évaluer ce phénomène.

Références :

Alves F, Ferreira R, Dias L, Nicolau C, Sousa D, Moura C, Gomes C, Dinis A. 2017. Rare records of hypo- and hyper-pigmented individuals in two delphinid species off Madeira Island. Hystrix the Italian Journal of Mammalogy 28(1):116-118. DOI: 10.4404/hystrix–28.1-11888.

Camargo I, Rios E, Cornejo-Latorre C, ÁlvarezCastañeda ST. 2014. First Record of leucism in the Genus Peromyscus (Mammalia: Rodentia). Western North American Naturalist 74:366–368. DOI: 10.3398/064.074.0301

Cardoso J, Francisco, AF, de Souza SP, Siciliano S. 2019. Rough-Toothed dolphins (Steno bredanensis) along Southeastern Brazil: Report of an anomalous pigmented juvenile and description of social and feeding behaviors. Aquatic Mammals 45(1):30-36. DOI: 10.1578/AM.45.1.2019.30

Dos Santos RP, Simião S, Madruga P, Mendonça AS, Seitre R, Gomes-Pereira JN. 2016. Anomalously white Atlantic Spotted Dolphins (Stenella frontalis, Cuvier, 1892) off the Azores. Aquatic Mammals 42(2):245+. DOI: 10.1578/AM.42.2.2016.245

Fertl, D., Barros, N. B., Rowlett, R. A., Estes, S., & Richlen, M. 2004. An update on anomalously white cetaceans, including the first account for the pantropical spotted dolphin (Stenella attenuata graffmani). Latin American Journal of Aquatic Mammals, 163-166.

Fertl, D., Rosel P.E., 2009. Albinism. In: Perrin W.F., Würsig B., Thewissen J.G.M. (Eds.) Encyclopedia of marine mammals, 2nd edition. Academic Press, Amsterdam, The Netherlands. 24–26.

Fleck, K., Erhardt, G., & Luehken, G. 2016. From single nucleotide substitutions up to chromosomal deletions: genetic pause of leucism-associated disorders in animals. Berliner und Munchener Tierarztliche Wochenschrift, 129(7-8), 269-281.

Forestell, P. H., Paton, D. A., Hodda, P. A. U. L., & Kaufman, G. D. 2001. Observations of a hypo-pigmented humpback whale, Megaptera novaeangliae, off east coast Australia: 1991-2000. MEMOIRS-QUEENSLAND MUSEUM, 47(2), 437-450.

Funasaka N, Kirihata T, Hosono M, Kato H, Ohsumi S. 2017. Three Cases of Anomalously White Risso’s Dolphins Grampus griseus in Japan. Mammal Study 42(3):173-178. DOI: 10.3106/041.042.0307

Gil Á, Correia AM, Sousa-Pinto I. 2019. Records of harbour porpoise (Phocoena phocoena) in the mouth of the

Douro River (northern Portugal) with presence of an anomalous white individual. Marine Biodiversity Records 12:1–5. DOI: 10.1186/s41200- 018-0160-3

Hauser-Davis, R. A., Lemos, L. S., Moreira, S. C., & Siciliano, S. 2020. A scientometric review on Leucism in wild dolphins.

Keener W, Szczepaniak I, Adam Ü, Webber M, Stern J. 2011. First record of anomalously white harbor porpoises (Phocoena phocoena) from the Pacific Ocean. Journal of Marine Animals and Their Ecology 4:19–24.

Kopaliani N, Gurielidze Z, Ninua L. 2017. Records of anomalously white harbour porpoises and atypical pigmented short-beaked common dolphin in the Georgian Black Sea waters. J. Black Sea/ Mediterranean Environment 23:66–74.

Møller AP, Mousseau TA. 2001. Albinism and phenotype of barn swallows (Hirundo rustica) from Chernobyl. Evolution 55:2097–2104. DOI: 10.1111/j.0014-3820.2001.tb01324.x

Moller AP. 1993. Morphology and sexual selection in the barn swallow Hirundo rustica in Chernobyl, Ukraine. Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences 252:51–57. DOI: 10.1098/ rspb.1993.0045.

Owen M, Skimmings P. 1992. The occurrence and performance of leucistic Barnacle Geese Branta leucopsis. Ibis 134:22–26. DOI: 10.1111/j.1474- 919X.1992.tb07224.x.

Peles JD, Lucas MF, Barrett GW. 1995. Population Dynamics of Agouti and Albino Meadow Voles in High-Quality, Grassland Habitats. Journal of Mammalogy 76:1013–1019. DOI: 10.2307/1382595.

Perez-Puig H, Heckel G, Meltzer L. 2019. First leucistic Bottlenose Dolphin (Tursiops truncatus) sighting registered in the Gulf of California, Mexico. Aquatic Mammals 45(5): 507-512. DOI: 10.1578/ AM.45.5.2019.507.

Renner, M., & Bell, K. 2008. A white killer whale in the central Aleutians. Arctic, 102-104.

Robinson KP, Haskins GN. 2013. Rare sighting of an anomalously white harbour porpoise (Phocoena phocoena) in the Moray Firth, north-east Scotland. Marine Biodiversity Records 6:1–3. DOI: 10.1017/ S1755267212001339.

Slominski A., Tobin D.J., Shibahara S., Wortsman J., 2004. Melanin pigmentation in mammalian skin and its hormonal regulation. Physiol. Rev. 84: 1155–1228.

Tonay AM, Bilgin S, Dede A, Akkaya A, Yeşilçiçek T, Köse Ö, Ceylan Y. 2012. First records of anomalously white harbour porpoises (Phocoena phocoena) in the Turkish seas with a global review. Hystrix 23:1–11. DOI: 10.4404/hystrix-23.2-4792.

jeudi 18 novembre 2021

Nouvelle étude collaborative sur le dauphin commun dans le golfe de Gascogne,

 Nouvelle étude collaborative sur le dauphin commun dans le golfe de Gascogne, avec la participation, entre autres, du CEMMA avec les données de nos campagnes océaniques menées dans les projets Indemares et Thunnus.

Les variations spatio-temporelles de la distribution et de l'abondance de l'espèce ont été recherchées avec des données recueillies sur 25 ans. Une augmentation de l'abondance a été observée dans la zone d'étude, mais comme pour toutes les études locales sur des espèces à large répartition et mobilité - et plus la zone d'étude est petite, pire - cela n'implique pas une augmentation de la population au niveau de l'Atlantique Nord-Est, car on ne sait pas si l'augmentation est due à l'arrivée d'individus d'autres régions. Une augmentation de l'abondance des proies et des variations de l'oscillation nord-atlantique semblent expliquer cette variation chez les dauphins.

Avec ce lien, lecture complète en Anglais ou en Français

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmars.2021.665474/

samedi 13 novembre 2021

Baleine échouée à Calais : le cétacé était affamé et épuisé, selon les résultats de l’autopsie.

Une baleine affamée s’est échouée sur les côtes de Calais le 7 novembre 2021 © Bernard Barron – AFP

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_baleine-echouee-a-calais-le-cetace-etait-affame-et-epuise-selon-les-resultats-de-l-autopsie?id=10876484
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L’autopsie de la baleine échouée samedi dernier dans le port de Calais a livré ses résultats : le cétacé avait l’estomac complètement vide depuis des semaines et une fois couchée sur le sable calaisien, l’animal est mort écrasé par son propre poids. De plus en plus de cétacés affamés s’échouent sur les plages de la Mer du Nord, soit quelque 6 baleines et 120 marsouins l’année dernière.

Ecrasée sous son poids

Le vétérinaire Thierry Jauniaux, enseigne à l’Université de Liège dans le département de morphologie et de pathologie. Ce passionné est régulièrement appelé sur les côtes de la Mer du Nord pour autopsier les cétacés échoués, comme ce fut le cas cette semaine dans le nord de la France. Une baleine de 19 mètres de long avait en effet pénétré, toujours en vie, dans le port de Calais pour venir s’échouer sur quelques mètres de sable.

Une fois sorti de l’eau, son gigantesque corps s’est affaissé. Un phénomène "normal" puisque ces animaux sont habitués à vivre immergés, un peu comme un sac qui flotte dans l’eau et s’affaisse sur terre. Leur cage thoracique s’écrase sous leur poids en quelque sorte.

"Nous avons autopsié la baleine sur place, y compris la cage thoracique. Nous n’avons rien relevé de particulier, à part des parasites dans le poumon mais il s’agit de quelque chose d’habituel pour ce type de cétacé. Il s’agit d’un échouage par accident. La baleine était dans un état de faiblesse extrême. Elle n’avait plus mangé depuis très longtemps, toutes les graisses sous cutanées avaient disparu", précise le vétérinaire Thierry Jauniaux.

Un phénomène croissant

Les résultats de l’autopsie ne sont pas vraiment étonnants. Même si le poids peut sembler énorme, la baleine ne semblait peser que 16 tonnes alors que ces animaux peuvent atteindre 35 à 40 tonnes. Cela dit, son poids est une estimation. Les restes de l’animal doivent encore être pesés précisément et on approcherait davantage les 20 ou 22 tonnes selon Thierry Jauniaux.

Quoi qu’il en soit, c’est bien trop peu pour un rorqual commun, ce qui ouvre la voie à pas mal d’interrogations d’autant que de plus en plus de cétacés meurent sur les côtes de la Mer du Nord. "En 2020, six baleines se sont échouées en un mois. L’une d’elles s’est échouée au Crotoy, en Baie de Somme. J’ai pratiqué son autopsie à l’époque. Comme pour la majorité des autres baleines, les estomacs étaient vides et les animaux étaient très maigres. La question de la disponibilité des proies pour que les cétacés puissent se nourrir se pose".

Pas de "hot spot" en Mer du Nord


En principe, il existe des zones de rassemblements (la nourriture y est abondante) où ces animaux vont se nourrir, comme entre la côte française et la Corse. Il s’agit d’une zone précise riche en planctons, en petits et gros poissons. Des baleines y sont régulièrement observées. Mais à 40 kilomètres à la ronde, dans des zones moins fournies et moins riches, pas de trace de baleines…

Pour revenir à la Mer du Nord, pourtant riche, il n’y a pas de "hot spots", de zones de rassemblements similaires. La nourriture est donc difficile à trouver. De surcroît, l’effort de pêche est plus important en automne et en hiver. Bref, la zone maritime est un désert alimentaire pour les cétacés qui s’affaiblissent et s’échouent sur nos plages.

Un autre élément explique la présence accrue de ces animaux selon Thierry Jauniaux : "La chasse industrielle à la baleine a été arrêtée au milieu des années septante et les stocks commencent à augmenter à nouveau. La présence de baleines en Mer du Nord est un événement moins rare. On en rencontre régulièrement, même des baleines bien vivantes." Ce fut le cas le 1er avril 1997 (ce n’est pas un poisson) quand une baleine du Groenland a vécu quelques jours au large d’Ostende.