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mardi 16 février 2016

QUEL ESPOIR POUR LA BALEINE NOIRE?.

C’est le calme dans le village de Lubec, au Maine, au bord de la baie de Fundy, près de la frontière du Nouveau-Brunswick. Chaque été, une équipe du New England Aquarium de Boston recense la population de baleines noires de l’Atlantique Nord. Moira Brown, la chercheuse principale, a consacré sa longue carrière à comprendre cette espèce.
« Il y a 35 ans, tout était un mystère. Nous ne connaissions même pas les habitats des baleines. On s’est vite dit que nous pourrions faire quelque chose pour aider la population à augmenter. »
MOIRA BROWN, CHERCHEUSE
Chaque jour de beau temps, l’équipe part en mer pour dénombrer les baleines, mais aussi pour les photographier. L’équipe ratisse pendant des heures le grand bassin de Grand Manan, situé à l’embouchure de la baie de Fundy.
Philip Hamilton, un grand spécialiste de l’identification des baleines, est capable en quelques secondes de déterminer si une baleine a été vue avant.
« J’observe les callosités, ce sont des marques distinctives que l’on retrouve sur la tête des baleines. Cela nous permet de distinguer deux individus », affirme le chercheur.
M. Hamilton gère une impressionnante collection de milliers de photos de baleines noires colligées depuis les dernières décennies.
« Cela permet de dresser un historique sur chacune de ces baleines, leur taux de reproduction et leur route migratoire », dit-il.

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