1° Les observations de cétacés de 1985 à 2014 à Ouessant. 2° Les observations sur le ferry Bilbao-Portsmouth de 2000 à 2010. 3° Les Sorties en mer sur le Gouf de Capbreton depuis Saint-Jean-de-Luz jusqu'à Bilbao. 4° Guide des cétacés dans la golfe de Gascogne. 5° livres et infos diverses.
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lundi 23 août 2021
Ce que j'ai observé à chaque voyage lors de la croisière des baleines.
dimanche 22 août 2021
Avec les vents différents, plus de marsouins échoués.
Durant le printemps et le début de l’été, de nombreux marsouins se sont échoués sur les plages de la mer de la Manche « Une trentaine d’individus ont été retrouvés en quelques semaines », indique Eleonore Meheust, dans le Calvados surtout, mais également dans le département de la Manche, en avril et mai.Un phénomène hélas habituel, mais qui s’est davantage observé cette année. Cependant, « il est difficile de dire s’il y a effectivement eu plus de morts cette année », car « la marée et les vents ont été différents en 2021 que durant les années précédentes. » Les vents de cette année ont ainsi pu transporter davantage de carcasses sur les plages. Le phénomène inverse est observé dans le golfe de Gascogne, où chaque année depuis 2016, Pélagis constate une augmentation du nombre de dauphins communs échoués sur les plages, mais où en 2021 les vents d’est ont pu au contraire ramener moins de carcasses sur terre.
Pour éviter des rencontres malheureuses entre les mammifères marins et les bateaux de pêche, des solutions existent. Des répulsifs acoustiques peuvent être installés sur les navires, et sont même obligatoires entre le 1er janvier et le 30 avril sur les chaluts pélagiques dans le golfe de Gascogne. « On réfléchit toujours à des solutions pour les autres bateaux. Sachant qu’on ne peut pas en mettre partout, sinon leurs effets seraient trop importants. »
Depuis janvier 2020, les pêcheurs doivent déclarer toute pêche accidentelle de mammifère marin. Mais « s’il y a de plus en plus de déclarations, le nombre demeure inférieur aux animaux découverts présentant des traces ». Eleonore Meheust relativise : « il faut toujours un peu de temps pour que ces changements soient acceptés par la profession. »
Les rorquals communs échoués en Manche et Atlantique étaient malades
Cette image aussi impressionnante que dramatique s’est produite trois fois en l’espace de dix jours sur les côtes de la mer de la Manche : trois rorquals se sont échoués durant l’automne 2020.La série mortelle a démarré le 29 septembre, sur une plage de la réserve naturelle du Crotoy, en baie de Somme, où des pêcheurs découvrent la carcasse d’un rorqual commun. Le 3 octobre, un rorqual de Bryde, ou tropical, s’échoue à Utah Beach, en baie des Veys à Sainte-Marie-du-Mont. La semaine suivante, le 6 octobre, un autre rorqual commun est trouvé mort sur la digue menant au fort de l’île Pelée, à l’est de Cherbourg-en-Cotentin.
Très amaigrisUn phénomène d’autant plus inquiétant que quatre autres rorquals communs se sont échoués durant cette fin d’année en Vendée et en Charente-Maritime, sur la façade Atlantique. En novembre, les experts n’avaient pas trouvé de réponse à ces échouages successifs étonnants. En mars, un autre rorqual commun en état de putréfaction avait été aperçu à Cherbourg, avant de s’échouer quelque temps plus tard au Touquet.
Des tests sont toujours en cours pour déterminer avec exactitude la cause de ces tristes événements. Néanmoins, l’observatoire Pélagis, organisme chargé de l’étude et de la protection des mammifères et oiseaux marins affilié à l’Université de La Rochelle et le CNRS, est désormais certain que les rorquals communs étaient atteints par une maladie.
« Des six échouages de cette espèce de baleine, tous les individus présentaient le même bilan : ils étaient très amaigris, souffraient de malnutrition, se sont probablement échoués vivants, et présentaient des pathologies cardio-respiratoires, avec des ganglions très réactifs. »Eleonore Meheust, ingénieure d’étude à Pélagis
Il s’agissait de trois mâles et de trois femelles. Des tests sont réalisés par différents laboratoires afin d’identifier l’agent pathogène responsable de ces morts, puisqu’il s’agissait probablement du même. « Il faut les réaliser un par un. » Trois tests négatifs ont déjà été obtenus : il ne s’agit pas de la brucellose, maladie bactérienne qui touche souvent les cétacés, ni d’un certain type de Covid qui peut les impacter également, ni d’un morbillivirus des cétacés.
Seul le rorqual tropical n’était pas malade« Cela pourrait être également une maladie causée par des problématiques environnementales : des toxiques, métaux, polluants… », poursuit l’observatoire Pélagis. « On va comparer avec les échouages depuis trente ans, voir comment ça a évolué. »Il faut en revanche différencier l’un des échouages survenu dans la Manche, celui du 3 octobre à Sainte-Marie-du-Mont. Cette découverte de carcasse de rorqual tropical constituait une première en France, peut-être même en Europe.Cette espèce vit normalement en Atlantique tropicale, vers le Maroc. « Il était hors de sa zone, perdu, beaucoup trop haut », indique Eleonore Meheust. Contrairement à tous les rorquals communs échoués, « celui-ci était en bonne condition physique ». La baleine s’est ainsi perdue dans une zone « à estran plat », sans savoir gérer la marée et a fini par mourir en baie des Veys.
https://actu.fr/societe/les-rorquals-communs-echoues-en-manche-et-atlantique-etaient-malades_44226885.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1W_luD1uzxelKtwPzNZZDeIT-UM1uPsMyE8Ckx
vendredi 20 août 2021
Agustin Lizardi, était le patron de l'Inaxio Potxolo, il nous a quitté, repose en paix.
Agustin Lizardi, était le patron de l'Inaxio Potxolo, c'est aussi le premier bateau avec lequel je suis sortie en mer au large de Bilbao en 2012. Nous ses passagers français se souviendrons toujours de lui avec respect, appréciation et beaucoup d'affection. C'était une personne très noble et surtout un très bon marin.
Les observations des sorties de la LPO dans la zone du gouf de Capbreton.
jeudi 19 août 2021
Compilation des données des cétacés observés en Galice par CEMMAcetaceos.
mardi 17 août 2021
Mise à jour des observations des cétacés dans le gouf de Capbreton. Qui à observé quoi ?
lundi 16 août 2021
Le Mater a une casse moteur, la sortie du 21 aout est annulée.
dimanche 15 août 2021
Sortie en mer du 15/8/21. Première sortie avec Explore Océan.
22e Sortie en mer et la première avec Explore Océan.
Au départ de Hendaye à 8h30, le temps était gris et complétement couvert; 8/8, la houle de 1,5 mètre, avec un vent de force 3 sans moutons, puis le vent a mollit et l'océan est passé force 2. J'ai vu uniquement des dauphins commun en deux groupes de 30 individus à chaque fois. Au loin, plusieurs sauts de deux Ziphius de Cuvier que je n'ai pas pu les prendre en photo. (pas le bon objectif)
mardi 22 juin 2021
mardi 11 mai 2021
Capture accidentelle de cinq dauphins lors d’une campagne scientifique de suivi des populations de poissons dans le golfe de Gascogne.
Parti le 26 avril 2021 de Brest, le Thalassa embarque à son bord une équipe de 19 scientifiques de l’Ifremer, un agent du CNRS et 3 scientifiques de l’Observatoire Pelagis (Unité mixte de service CNRS - La Rochelle Université). Depuis 2003, des scientifiques participent à chacune de ces campagnes océanographiques pour dénombrer les cétacés, les oiseaux et les macro-déchets.
Cette capture accidentelle s'est produite dans une zone où l'Ifremer évalue depuis 20 ans les populations de poissons
C’est la première fois que des dauphins sont capturés lors de la campagne halieutique Pelgas dont le protocole est défini par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM). L’Ifremer mène ce suivi des populations de petits poissons pélagiques (sardines, anchois, maquereaux, chinchards…) du golfe de Gascogne depuis 2000. Jamais aucune prise accidentelle de dauphins n’avait été recensée au cours des 1 980 traits de chaluts effectués dans l’histoire de cette campagne annuelle.
Les scientifiques de Pelagis ont examiné les 5 cétacés et procédé à des examens internes sur 2 d’entre eux. Après avoir été marqués, tous ont été remis à l’eau conformément à la réglementation. Cette capture accidentelle a immédiatement été déclarée à la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA).
De nouvelles mesures pour éviter les prises accidentelles d'espèces protégées
« Nos équipes sont très affectées par cet événement inédit et profondément regrettable. Nous mettons immédiatement en place tout ce qui est nécessaire pour que cet accident ne se reproduise pas, déclare François Houllier, PDG de l’Ifremer. Toutes les réglementations ont été respectées, mais nous devons tirer les leçons de cet accident. Les campagnes scientifiques halieutiques menées par l’Ifremer seront désormais mieux encadrées par un protocole renforcé d’évitement des mammifères marins ».
La campagne Pelgas se poursuit jusqu’au 28 mai. L’équipe a d’ores et déjà installé des répulsifs acoustiques (pingers) sur ses chaluts.
Par ailleurs, le 17 décembre dernier, le CNRS et La Rochelle Université pour l’Observatoire Pelagis, l’Ifremer et l’Office français de la biodiversité se sont engagés à renforcer leur collaboration pour mieux comprendre les captures accidentelles de dauphins et progresser sur la recherche de moyens à mettre en œuvre pour y remédier.