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mardi 9 août 2016

Une concentration de mammifères marins au large du Finistère.

09/08/2016 – 06H50 France (Breizh-info.com)  –  A l’initiative de l’agence des Aires Marines Protégées, la campagne d’observation Scans Manche et Golfe de Gascogne vient de se terminer. Elle a permis de cartographier la présence de la faune en mer, grâce à des observations en plateforme et à plus de 10 000 km de parcours en hélicoptère.
Comment lire la carte ci-dessus, publiée par l’agence des AMP? 
Les observateurs ont sillonné les zones littorales et à chaque observation d’un mammifère marin correspond un point rouge. Les points jaunes correspondent aux observations des oiseaux marins.
Quels mammifères marins ont été vus? 
Les dauphins prédominent, au large du Finistère notamment. 85% des observations ont porté sur des dauphins communs, 11% sur des marsouins, 5% sur des grands dauphins mais aussi des globicéphales noirs et des dauphins de Risso.
Plusieurs petits rorquals ont été aperçus dans le Golfe de Gascogne, mais également des baleines à bec de Cuvier, des rorquals communs, un cachalot et une baleine à bosse ! Il n’est pas précisé dans les premières présentations quel type de cachalot a été aperçu puisqu’il existe trois espèces de cachalot : le grand cachalot, dit cachalot macrocéphale, est la plus grande espèce de ces cétacés à dents, les mâles mesurant entre 15 et 18 mètres de long et pesant environ 45 à 70 tonnes. Les deux autres espèces, les kogiidés, sont eux beaucoup plus petites, mesurant seulement entre 2,5 et 3,5 mètres de long et pesant entre 350 et 500 kg.
En ce qui concerne la baleine à bosse aperçue, la Megaptera, il n’est pas non pu précisé les mensurations de cette espéce de cétacé à fanons. Elle peut atteindre aisément 13 à 14 mètres de long et pèse en moyenne 25 tonnes.
Un rapport de la mission plus détaillé est attendu avec impatience en fin d’année 2016. Il servira à l’administration pour élaborer la Directive Cadre Stratégie sur le milieu marin.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

lundi 25 juillet 2016

Sortie en mer avec Karraspios.es

Résumé: Nous avons observé 4 espèces de cétacé, Dauphin commun, Rorqual commun, Globicéphale noir, Grand dauphin. Plus un requin à peau bleu et un poisson lune. 




Nous sommes à 2h de la côte.

Série dauphin commun
Delphinus delphis



Photo 1
Photo 2
Photo 3



Rorqual commun. balaenoptera physalus

Globicephale noir. globicephala melas


Série des grands dauphins.



 Un jeune Gd dauphin.
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Les photos de la ville de Santurtzi.

vendredi 24 juin 2016

Un diner-débat autour des cétacés du Gouf de Capbreton à la tour Bordagain de Ciboure.

Le 15 juillet, nous organisons avec notre partenaire itsas begia un diner-débat autour des cétacés du Gouf de Capbreton à la tour Bordagain de ciboure. La conférence est ouverte à tous et gratuite et le repas sur réservation.

Nous vous attendons pour une soirée dauphins, baleines et histoire maritime... dans un cadre magnifique et en toute convivialité!

N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'infos ou pour réserver.

mardi 16 février 2016

QUEL ESPOIR POUR LA BALEINE NOIRE?.

C’est le calme dans le village de Lubec, au Maine, au bord de la baie de Fundy, près de la frontière du Nouveau-Brunswick. Chaque été, une équipe du New England Aquarium de Boston recense la population de baleines noires de l’Atlantique Nord. Moira Brown, la chercheuse principale, a consacré sa longue carrière à comprendre cette espèce.
« Il y a 35 ans, tout était un mystère. Nous ne connaissions même pas les habitats des baleines. On s’est vite dit que nous pourrions faire quelque chose pour aider la population à augmenter. »
MOIRA BROWN, CHERCHEUSE
Chaque jour de beau temps, l’équipe part en mer pour dénombrer les baleines, mais aussi pour les photographier. L’équipe ratisse pendant des heures le grand bassin de Grand Manan, situé à l’embouchure de la baie de Fundy.
Philip Hamilton, un grand spécialiste de l’identification des baleines, est capable en quelques secondes de déterminer si une baleine a été vue avant.
« J’observe les callosités, ce sont des marques distinctives que l’on retrouve sur la tête des baleines. Cela nous permet de distinguer deux individus », affirme le chercheur.
M. Hamilton gère une impressionnante collection de milliers de photos de baleines noires colligées depuis les dernières décennies.
« Cela permet de dresser un historique sur chacune de ces baleines, leur taux de reproduction et leur route migratoire », dit-il.